Avant, pour déclencher la tempête médiatique sioniste antifrançaise, parce qu’il s’agit de ça, il fallait un attentat avec des juifs dedans, ou au moins qu’un juif soit assassiné. Même s’il s’agissait d’un fait divers : on ne pouvait pas impunément toucher à un juif en France, alors que 700 Français sont assassinés chaque année. Même tarif pour les agressions : les Français subissent des dizaines de milliers d’agressions physiques mais qu’un seul juif soit visé, tout de suite c’est l’hallali. Les « plus jamais ça » fleurissent, qui n’ont évidemment rien à voir mais aussi tout à voir avec la Shoah.
Dans cette configuration, la moindre étincelle met le feu aux poudres médiatico-politiques. Il y a un an, un croche-pied à Sarcelles sur un enfant coiffé d’une kippa a suffi à allumer la mèche. On en a rigolé. Aujourd’hui, le seuil de déclenchement du plan JudéOrsec est descendu d’un cran : une inscription fait ventre. Un tag, une croix, presque rien. Pas besoin de savoir écrire, un enfant de 10 ans peut être à l’origine de la tempête. Que l’auteur soit antisémite ou pas, agent du renseignement, repris de justice, camé manipulé ou antifa stipendié n’est plus le problème : ça existe, c’est là, donc il y a antisémitisme, donc le pays est coupable. Et surtout les Gilets jaunes puisqu’ils s’opposent au Système. Et le Système, c’est qui ?
« L’hydre toujours renaît, insidieuse ou brutale, diffuse ou violente. D’une année sur l’autre, les actes antisémites ont progressé, selon les statistiques officielles, de 74%. Chiffre effrayant, même s’il s’agit d’une résurgence après deux années d’accalmie. » (Laurent Joffrin dans son édito)
Par crainte ou par calcul, par terreur ou par obligation, les agents des médias mainstream relayent et multiplient le délit jusqu’à en faire un crime innommable – la Shoah –, jetant ainsi de l’huile sur le feu du prétendu antisémitisme. Le dispositif a juste besoin d’un déclencheur, et la machine est tellement huilée que ça se déclenche presque tout seul maintenant. La machine à shoatiser fabrique son propre déclencheur. Et l’ensemble tourne en boucle, comme une folie, un mécanisme inarrêtable.
Chaque journaliste en poste se doit de nourrir l’événement et chaque article, chaque déclaration, chaque analyse fait office de bûche dans le grand bûcher des organisateurs, maîtres du dispositif. Et curieusement, au moment où le pouvoir a compris que les Gilets jaunes ne lâcheraient pas, la machine s’est remise en mouvement comme pour l’affaire Merah ou l’affaire Halimi.
Les journaux jettent leurs dernières forces dans la bataille, qui a pourtant été perdue contre l’Internet. Plus grand monde ne croit les hurlements du Monde, de Libé, du Parisien, tous ces supports qui impriment du mensonge oligarchique du matin au soir, mais la Machine n’en a cure, elle s’emballe de plus en plus vite pour des actes « antisémites » de plus en plus ténus, de plus en plus friables, de plus en plus inexistants. Moins il y en a, plus c’est grave ! Le peuple de France, préoccupé par son emploi, ses impôts, sa retraite, son niveau de vie, est obligé de recevoir sans broncher cette gifle médiatique en pleine face et la moindre réaction, de défense ou de rejet, vaut antisémitisme. Le piège est parfait, on ne peut en sortir sans dommages.
« La transmission des valeurs de la République est une mission première de l’École. Au cœur des valeurs d’égalité et de respect de l’égale dignité des êtres humains, la lutte contre le racisme et l’antisémitisme constitue un défi quotidien, à l’école comme dans l’ensemble de la société.
Cette priorité gouvernementale est présentée dans le plan national de lutte contre le racisme et l’antisémitisme (2018-2020), piloté par la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH). » (Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse)
Les Français sont des prisonniers politiques, prisonniers du sionisme et de ses ingénieries diaboliques. Il est pourtant un moyen de ne pas mordre à l’hameçon, culpabiliser et se soumettre : il suffit de donner à l’événement – un tag grossier tombant à point nommé – l’envergure qu’il mérite, c’est-à-dire rien. Du bidon, un montage, une ingénierie minable. Au moins l’arnaque à la taxe carbone était-elle gigantesque, avec ses centaines de millions d’euros détournés vers Israël. Ça n’a pas fait trop de foin chez nous, la meute des journalistes est prudente, s’en prendre aux organisateurs du braquage aurait pu valoir quelques remontrances pour « dérapage » de la part des commissaires politiques des médias, confortablement placés en haut des miradors, eux qui scannent tout le spectre de l’expression politique avec leurs projecteurs à 360 degrés.
Nous allons passer en revue la fièvre qui s’est emparée, sur ordre, de tout le Système depuis ces inscriptions dont on ne connaît toujours pas les auteurs. Avant de s’exciter et de lâcher les chiens, il faudrait peut-être savoir qui a fait ça, et pourquoi. Et si c’était un membre de la LDJ ? Cui bono, à qui profite le crime, voilà un début de piste. Et si c’était un agent sioniste, lassé de devoir attendre le Grand Soir de la punition définitive de tout un pays, pour Vichy, pour Mitterrand, pour Maurras, pour Sorel, pour Morand, pour Céline, pour Drumont, pour tous ceux qui ne filaient pas droit ?
Il est aujourd’hui facile de fabriquer de l’antisémitisme à partir de rien, on l’a vu. Mais on n’a même plus besoin de croix gammées sur un pochoir de Simone : tout ce qui s’oppose au Système est décrété antisémite, ce qui montre, en creux, que le Système est bien d’obédience sioniste.
Un Gilet jaune met en doute l’honnêteté des élites ? Antisémitisme.
Un Gilet jaune brandit un drapeau français ? Antisémitisme.
Un Gilet jaune manifeste devant BFM TV ? Antisémitisme.
Le message est clair : qui touche au pouvoir, qui menace le pouvoir est un antisémite. Dites ainsi, les choses sont plus claires. Il n’y a alors plus de Shoah, de Simone et de Juden qui vaillent, tous ces prétextes sont balayés car ce qui compte, ce ne sont pas les morts d’hier, mais le pouvoir d’aujourd’hui. Chez certains, il n’y a pas de transcendance, de récompense au-delà, uniquement la récompense des trésors terrestres, où mites et vers rongent. Les morts d’hier ne comptent pas plus que la vie après la mort, sauf qu’ils peuvent servir de boucliers humains. Les morts de la Shoah sont les boucliers humains du pouvoir sioniste actuel.
La campagne sioniste ou anti-antisémite de février 2019 n’a qu’un but : éteindre l’incendie social en allumant un incendie oligarchique anti-incendie social. Il est peu probable que les Gilets jaunes, motivés par la puissance retrouvée de leur action collective, tombent dans le panneau. Le lobby a beau siffler la fin de la récré, les Actes se poursuivent, inlassablement. Une remarque en passant : le mouvement des Gilets jaunes perdure malgré la violence de la répression gouvernementale qui montre ainsi son impuissance. Impuissance à conduire le pays, mais aussi à se faire respecter. Ce respect est perdu à jamais et après les gesticulations d’un gouvernement cynique, que voit-on ? Le pouvoir profond qui pointe le bout de son nez et qui déclenche une grande opération de culpabilisation générale. Là on est au-dessus du pouvoir visible, n’est-ce pas. Les Organisateurs sont obligés de se salir les mains.
Il faut en attendant que cette campagne inique se calme accepter d’être du côté de la « haine », ce concept fabuleux trouvé par les organisateurs. L’amour serait donc du côté d’Haziza et consorts ? En mathématique, on appelle ça une démonstration par l’absurde. On pourrait gloser sur l’explosion des actes antisémites que tous les larbins de l’Organisation reprennent en chœur, sans jamais aller vérifier la source. Et quelle est la source de ces « 74% » d’augmentation dramatique ? Le SPCJ .
Le SPCJ, Service de Protection de la Communauté Juive a été créé en 1980, au lendemain de l’attentat de la rue Copernic à Paris.
Le SPCJ est la concrétisation d’une volonté commune du CRIF – Conseil Représentatif des Institutions juives de France, du FSJU – Fonds Social Juif Unifié – et des Consistoires, de protéger la Communauté juive dans son ensemble. Les membres du Bureau Exécutif du SPCJ sont désignés par ces institutions fondatrices. _ Le Président du SPCJ est Monsieur Eric de Rothschild.
L’existence du SPCJ depuis les années 80 se justifie par la menace terroriste et antisémite qui perdure sur le territoire depuis 37 ans et – de fait – par la nécessité d’œuvrer à l’épanouissement de la Communauté juive en France, en garantissant l’intégrité et la libre expression de l’identité juive sous toutes ses formes.
Le SPCJ est une organisation apolitique, à but non lucratif. Sa vocation exclusive est la protection de la vie juive dans toutes ses pluralités.
Conclusion : le SPCJ n’est qu’une officine communautaire sans aucune crédibilité puisque ses membres sont juges et partie dans l’établissement de statistiques... trafiquables. Malgré ce château de cartes fondé sur des sables extrêmement mouvants, la classe politique dans son intégralité a repris et amplifié les cris des intéressés. BHL, jamais à l’abri d’un délire – la faute sans doute aux amphétamines – parle d’« effroi » :
Juden tagué sur la vitrine d’un restaurant de Paris. Ilan Halimi privé de son mémorial. Simone Veil bafouée dans son effigie solaire. Le dégoût, bien sûr. Mais aussi l’effroi à face à ces trois passages à l’acte #antisémites unis dans une conjonction diabolique.
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) 11 février 2019
C’est curieux, les tags « nique la France » des racailles ou « nique la police » des gauchistes n’ont jamais déclenché le moindre plan national de la même ampleur. Le président de la République en personne a dénoncé « l’augmentation insupportable des actes antisémites », texto.
« L’antisémitisme est la négation de la République, de la même manière s’attaquer à des élus ou institutions sont la négation de la République. Nous serons intraitables vis-à-vis de ceux qui commettent de tels actes. »
Dessiner une croix sur une boîte aux lettres est donc un acte de négation de la République. Quel euphémisme ! Le concept de négation risque l’usure... En revanche, donner l’ordre à des forces de l’ordre de viser les manifestants à la tête n’est pas condamnable. Il y a une hiérarchie des crimes et délits que nous sommes tenus de respecter.
Derrière un président en perdition, on ne pouvait pas moins faire pour le lobby. Tout l’arc républicain a hurlé avec les loups jusqu’à donner à l’ensemble l’aspect d’une farce grotesque, celle de la soumission de toute une élite politique à un noyau dur même pas élu. Le député LReM Thomas Mesnier a regretté « que l’opposition ne condamne pas plus fermement l’antisémitisme et l’antiparlementarisme ».
Le journal Ouest-France, jamais avare d’une grosse soumission, a fourni une analyse psychologique de l’attentat contre Simone sur une boîte aux lettres.
« Pour Jean-François Bouthors, écrivain et éditeur, la prolifération de l’antisémitisme qui a rejailli dernière n’est pas un effet secondaire de la contestation des Gilets jaunes ou des réseaux sociaux mais bien la haine de l’autre tel qu’il soit et dont “le Juif devient presque immédiatement le symbole obsédant” . Il appelle à raviver la légitimité de l’État et du politique. »
La grande campagne en cours permet à des nobody de sortir de l’anonymat et de l’obscurité. Pour Bouthors, le geste d’un seul (même si c’est un provocateur ?) rejaillit sur toute la communauté (goy) :
« Nous ne sommes pas en présence d’une collection d’actes isolés. L’antisémitisme n’est jamais un acte isolé. Il implique toujours une vision collective, celle d’un monde qui se rêve épuré et parfait par la désignation d’un bouc émissaire sur lequel on décharge sa violence, son ressentiment, sa haine. Une entreprise vouée à l’échec et collectivement suicidaire. Le paradis n’advient jamais par l’anéantissement de l’autre et c’est nous-mêmes, en notre humanité, que nous autodétruisons. »
Le penseur Bouthors en appelle donc à une répression renforcée :
« Dans ces conditions, le “tous contre un” de l’antisémitisme ne fait qu’annoncer la guerre de tous contre tous. Et nous savons depuis Hobbes qu’elle ne prend fin que par l’exercice de la force légitime de l’État. Si le Grand débat servait à raviver cette légitimité aujourd’hui affaiblie, il serait une étape pour sortir de cet infâme bourbier. »
Un magnifique exemple de tolérance et de compréhension de la part d’un écrivain enfin célèbre. Désormais, on pourra parler de bouthorseries. Paris Match, armé de sa grosse brosse à reluire et de sa célèbre boîte de cirage, raconte l’effacement du tag nazi par l’artiste simonien. Attention, passage émotion :
« L’artiste qui avait réalisé sur des boîtes à lettres parisiennes les portraits au pochoir de Simone Veil, grande figure européenne rescapée d’Auschwitz, les a débarrassés mardi des croix gammées qui les défiguraient. “Ça ne pouvait pas rester comme ça. J’ai gardé les matrices, vous pouvez compter sur moi pour les refaire à chaque fois”. Penché sur le portrait au pochoir, Christian Guemy alias “C215”, y va à l’éponge à vaisselle et frotte méticuleusement le tag avec la face-grattoir sous les yeux de Pierre-François Veil, fils cadet de Simone Veil. »
La vidéo de la farce restera dans les annales de la comédie politique :
Aux côtés de l’artiste @christianguemy pour restaurer le portrait de Simone Veil qui a été lâchement dégradé par des antisémites. #Paris13 pic.twitter.com/h4q1MrUpUM
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 12 février 2019
Regarder ce troupeau terrorisé assister à l’effacement du crime des crimes est un spectacle irrésistible. À gauche, chez Mediapart, même son de cloche(s). On invite la femme rabbin Delphine Horvilleur qui vient d’avoir son papier hagiographique dans La Pravda de Niel & Pigasse. Sa parole est d’or :
« Si la haine des Juifs, qui leur reproche tout et son contraire, échappe à toute logique, précise Delphine Horvilleur, “il est peut-être vain et immoral de lui chercher des modalités explicatives, ou d’analyser le raisonnement de ses agents. Inutile, à moins d’interroger ce que le haineux exècre exactement à travers le Juif, et de quoi sa détestation est le nom”. »
[...]
« En effet, selon elle, “le Juif et la femme incarnent tous deux le manque aux yeux du haineux” et “la vision du Juif comme un homme dévirilisé, qui menace l’intégrité physique ou psychologique du mâle, et donc l’intégrité de la nation ou du groupe, hante la déferlante antisémite du XXe siècle”. »
Faut-il être rabbin pour en revenir au sempiternel argument de la « haine », cet élément de langage envoyé à toutes les rédactions par les officines sionistes ? Décidément, de la part de ceux qui sont du côté de l’Amour, ça manque de tolérance et d’amour.
On a droit à tous les clichés possibles, sortis de tous les tiroirs de tous les greniers du CRIF. Ici, Nonna Mayer, prof à Sciences Po Paris, nous révèle que cet antisémitisme « rappelle celui des années 30 ». Un effort cérébral remarquable pour une politologue qui sort de la douche. Le journaliste d’Euronews, lui, programmé jusqu’à l’os, ne doute pas une seconde de cet « antisémitisme »…
On atteint parfois des sommets de stupidité, par exemple cet article de francetvinfo qui donne la parole à une historienne, Marie-Anne Matard-Bonucci, qui voit tout de suite le danger de la médiatisation : « En faisant état de ces faits il y a aussi le risque qu’ils se multiplient ». Matard n’y va pas avec le dos de la cuillère :
« Il y a une libération d’une parole, et même une prolifération d’une parole antisémite. Et ce n’est pas qu’une parole : ce sont des actes. Ce qui a été fait aussi bien autour des arbres d’Ilan Halimi que des portraits de Simone Veil, ce sont des actes littéralement de profanation qui sont d’une violence inouïe. »
Scier une branche, dessiner sur une boîte aux lettres – on voit qu’elle n’a jamais été dans un hall de cité de banlieue où les boîtes ont depuis longtemps dépassé le stade de la croix gammée –, c’est une « violence inouïe » pour la Matard. Mais elle va plus loin, grâce à son flair d’historienne : elle a senti d’où venait le coup.
« Le “Juden” ressemblerait plutôt à quelque chose qui vient de l’ultra droite, mais allez savoir. Et cette distinction est maintenant toute relative. Il y a eu à l’extrême droite une stratégie visant à faire fusionner les registres de l’antisémitisme. Je pense au site Egalité-Réconciliation, avec Alain Soral et Dieudonné, qui avait véritablement pour stratégie de s’appuyer sur un certain type d’hostilité, on va dire “islamique” pour parler rapidement, en recyclant des thèmes de l’extrême droite. Donc, c’est assez difficile d’identifier la source. »
Bref, on sait pas qui c’est mais il faudrait vérifier les emplois du temps de Soral & Dieudonné, feuilleter leurs agendas...
L’agenda, tout est là. Le déclenchement de cette opération « Overlord France antisémite » semble avoir été préparé de longue date, bien avant le sacrilège de la boîte aux lettres (ce 11 Septembre français), à la manière de l’invasion de l’Afghanistan par les USA au prétexte de la lutte contre le terrorisme, quelques jours (le 2 octobre 2001) après l’effondrement contrôlé des tours jumelles. Les connaisseurs de la chose militaire savent que l’invasion d’un pays étranger à 12 000 km de ses bases ne se monte pas en deux semaines. Six mois auparavant, l’US Army se préparait à punir ben Laden, qui n’avait encore rien fait…
Dans cette opération d’envergure, Alain Soral est cité par tous les perroquets du pouvoir profond. Comprendre à travers cela que son nom doit être accolé aux événements, fussent-ils grotesques, pour le responsabiliser idéologiquement. Cette préparation mentale assimilable à une préparation d’artillerie précède en général une invasion. Le terrain doit être labouré pour que les troupes au sol s’occupent du ben Laden français, puisqu’on en est là. Si Alain Soral n’est pour rien dans les miraculeuses profanations, il en serait l’inspirateur, selon les nombreux porte-parole plus ou moins volontaires du lobby.
Ainsi Jérôme Guedj, conseiller départemental de l’Essonne et fondateur du Prix Ilan Halimi, enfonce-t-il le clou dans la main du maudit sur la croix prévue à cette effet :
« On parlait tout à l’heure d’Alain Soral, qui a pignon sur rue. Est-ce que cela change quelque chose dans la société ce que ce type de personne dit et écrit, en permanence ?
Incontestablement. C’est la raison pour laquelle les politiques disent "quand un juif est attaqué, c’est la République qui est attaquée". Si la République est attaquée, il faut qu’elle se donne les moyens de se défendre. On voit bien que pour les interdictions de sites internet et les condamnations, cela prend parfois du temps. Il y a des demandes qui sont faites pour que la sanction de l’antisémitisme ne relève plus du droit de la presse mais du droit pénal pour aller plus vite. Je ne suis pas juriste, je ne sais pas si c’est pertinent. Mais il y a beaucoup d’associations comme l’UEJF (Union des étudiants juifs de France) qui se battent pour cela. »
Le message est clair : E&R est dans le viseur et Soral, qui a déjà une main clouée sur la croix du sanhédrin, un pied en prison. Tout ça pour ça !
Cependant, ne soyons pas pessimistes, toute la France ne ressemble pas, fort heureusement, à l’engeance soumise aux forces occultes, de moins en moins occultes d’ailleurs. Des individus lucides ou courageux – ça va souvent ensemble – se sont élevés contre cette campagne inqualifiable montée de toutes pièces contre les Gilets jaunes en général et Soral en particulier. Emmanuelle Ménard, député de l’Hérault de la droite dite hors les murs, résiste à la pression du « service » public :
« Je ne pense pas que le mouvement des gilets jaunes soit à l’origine des actes antisémites »
Mais que vaut une parole de raison contre la parole oligarchique ?
Pour un Joffrin qui dénonce dans son édito un « épandage d’immondices verbaux », reprenant en cela le « le robinet d’immondices » du président de la LICRA – l’officine antifrançaise – Mario Stasi, il y a un Onfray qui ironise sur la nazification des Gilets jaunes.
« Si Hitler n’avait pas existé, il est probable que BHL l’eût inventé – lui et tous les européistes qui le remettent sans cesse en selle, partout, tout le temps, en permanence, et ce ad nauseam, dans la moindre de leur intervention dès qu’il s’agit de discréditer leurs adversaires… Pour ce genre de propagandiste, le monde se partage entre ceux qui défendent les mêmes préjugés qu’eux, la crème de l’humanité, et les autres, tous les autres : la lie. »
On ne résiste pas à l’envie de vous décrocher un deuxième passage :
« Le dimanche 27 janvier dernier, Nathalie Loiseau, ministre chargée des Affaires européennes qui fut directrice de l’Ecole nationale d’administration après avoir fait Science Po, catholique pratiquante, juppéiste devenu macronienne, commémore le 74ème anniversaire de la libération d’Auschwitz avec deux tweets.
Le premier instrumentalise le visage, le nom et les mots de Simone Veil : “La construction européenne est née à la réaction à la barbarie du XX° siècle. Qu’ont donc en tête ceux qui aujourd’hui veulent affaiblir l’UE ? En ce jour de la commémoration d’Auschwitz, n’ayons pas la mémoire courte.”
Comme si l’obscénité de cette récupération intellectuelle ne suffisait pas, la dame en remet une couche trois heures plus tard, toujours dans un tweet, car il semble que ce soit dans ce format que sa pensée complexe brille le mieux : “Ma grand-mère devait porter une étoile jaune sur son manteau. Moi j’ai de la chance d’avoir douze étoiles sur mon (sic) drapeau !”
Au cas où les mots n’auraient pas suffi, elle ajoute un dessin d’enfant – à moins qu’il ne soit d’elle.... Puis ceci : “L’étoile jaune fut la honte de l’Europe. Les douze étoiles du drapeau européen nous le rappellent : plus jamais ça.”
Qu’on comprenne donc la ministre : quiconque n’ira pas voter Macron en mai prochain travaille au retour de la Solution finale… »
Tout est dit : tout ce qui s’oppose à ce Système pourtant totalitaire (!) est taxé d’antisémitisme, d’hitlérisme et autres fariboles. Il s’agit d’éradiquer toute opposition, qu’elle soit dans la rue – les Gilets jaunes – ou sur le Net, avec Égalité & Réconciliation en navire amiral de la résistance. La campagne en cours est calquée sur celle du New York Times avant l’invasion de l’Irak en 2003. Le journal avait menti à longueurs de colonnes pour faire basculer l’opinion dans le camp de la guerre. Le journal s’excusera une décennie plus tard mais le mal sera fait : plus d’un million de morts irakiens dans les combats et le chaos qui s’est ensuivi.
Chez nous, tous les supports médiatiques possibles – tous les bateaux de l’opération Overlord – sont mobilisés, jusqu’à la moindre barcasse – Bouthors, Joffrin – pour sauver le soldat Lobby et son pouvoir démesuré, un pouvoir de plus en plus discuté par des Français à la conscience qui monte, qui monte. En toute logique, le Système taxe ces millions de Français d’antisémites, créant ainsi une opposition durable et forte.
« Le succès numérique de la “fachosphère”, qui draine, sans pratiquement aucun contrôle, des audiences de plus en plus larges sur la Toile, facilite les passages à l’acte, dont on a vu les incarnations morbides en marges de certains défilés de gilets jaunes.
Il est renforcé par un travers de plus en plus répandu, à dessein ou inconsciemment : le tropisme complotiste d’une partie croissante de l’opinion et de certains leaders politiques ou intellectuels. Ainsi la dénonciation obsessionnelle de forces plus ou moins obscures, d’oligarchies de l’ombre, de tireurs de ficelles de la finance, de réseaux subreptices et indistincts, est l’antichambre des clichés éculés mais toujours actifs inaugurés au XIXe siècle dans la France juive de Drumont, premier bréviaire français de la haine antijuive. Entre conspirationnisme et antisémitisme, le cousinage est étroit. Ceux qui professent le premier favorisent le second. » (Laurent Joffrin dans son édito de Libération)
Cybernétique finale
Chaque système peut être représenté de façon simple par un cercle, dit « l’effecteur », un mécanisme qui produit un certain « effet ». Cet effet est représenté par une flèche qui part du cercle. C’est la production du système. Les conditions nécessaires au fonctionnement de l’effecteur sont symbolisées par des flèches entrantes, ce sont les « facteurs ».
Mais comme rien n’est simple (lire Sempé) ou que tout système est complexe, l’effet agit aussi sur les facteurs : on appelle cette boucle la « rétroaction ». Elle peut être positive – elle augmente l’intensité d’un ou plusieurs facteurs – ou négative – elle limite un ou plusieurs facteurs. L’effet modifie ainsi les facteurs. Ne jamais oublier que tout système, vivant ou pas, tient à maintenir ou à développer sa structure avant toute chose. C’est-à-dire à survivre.
La rétroaction permet à l’effet de maintenir le facteur à un niveau acceptable pour l’effecteur. C’est le principe du thermostat ou de la stabilisation de la température, quelle que soit la température extérieure. L’effecteur est dit auto-régulé si une commande – le « servo-mécanisme » – fixe en vue du bien-être (de l’effecteur) le niveau de correction de l’effet sur le facteur. Cette commande extérieure permet de réguler le système en cas de surchauffe, par exemple.
Trop d’antisémitisme tue l’antisémitisme
On l’aura compris, c’est bien le Système (sioniste) qui produit de l’antisémitisme, l’antisémitisme étant le moyen par lequel le lobby maintient sa structure ou conserve son pouvoir. La terreur diffuse permanente via la menace antisémite imposée au peuple (facteur 1) et à l’ensemble politico-médiatique (facteurs 2 et 3) pour les soumettre tend à maintenir le pouvoir du lobby sioniste.
Mais en augmentant sa production d’antisémitisme artificiel (effet) pour réduire la contestation montante (Actes I à XIII) contre le pouvoir profond (les Gilets jaunes ont ciblé progressivement les centres de pouvoir réel), le lobby s’est emballé : il y a surproduction d’antisémitisme.
La boucle rétroactive qui auparavant limitait la contestation anti-lobby par la peur (procès) ou la terreur (attentat) n’a plus l’effet de stabilisation escompté sur le peuple, les médias et le politique étant complètement sous contrôle. Le servo-mécanisme est cassé : le gouvernement (pouvoir visible qui sert de fusible) aux ordres du lobby (le pouvoir profond inamovible) a perdu la raison et oublié toute décence. Il frappe de plus en plus durement (répression policière, paupérisation économique, choc migratoire, censure des échanges horizontaux) les Gilets jaunes et à travers eux les Français.
Le Système est en surchauffe : si rien ne change, nous allons vers une explosion du Système.